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A Propos

Permaculture​

J’aime dire que je reviens au pays pour faire de la permaculture. Je veux majoritairement travailler localement et planter des graines pas trop loin pour infuser une culture plutôt que pour la diffuser. Je cherche une culture en sol. Une culture proche de mes racines. Par le théâtre, l’écriture, le chant, la mise en scène, la réalisation et la pédagogie je m’applique à tisser du lien au plus proche.

Goémon goéland

 

Mon grand père était goémonier, le goéland a habité le paysage sonore de ma jeunesse. Les deux mots viennent du breton.

 

Etre « du coin »

 

Je me réinstalle à Morlaix après vingt ans passés à Nantes. Morlaisien et Nantais c’est maintenant « ici » que je veux vivre et travailler.

J’ai été formé pendant deux ans auprès de Thierry Pilon avec l’atelier de création du théâtre universitaire de Nantes. Ensuite nous avons fondé le collectif extra muros avec plusieurs ami.e.s et nous intégré Pol’n, tiers lieu culturel nantais, dans lesquels nous nous sommes sérieusement investis pour faire naître et accompagner des spectacles. Nous avons fabriqué pendant de longues années une façon de nous accompagner associativement. Cet accompagnement, artistique d’abord, s’est manifesté dans un soin de nous investir dans la vie administrative et humaine de nos projets. Pendant 20 ans nous avons jeté un regard sur nos façons de tenir debout dans nos spectacles en nous outillant à devenir de meilleurs interprètes tout en ayant un œil lucide sur le monde du travail dans lequel s’inscrit le spectacle vivant. Cette façon de construire et de devenir je cherche à la « bouturer » ici.

 

Juste avant de revenir à Morlaix j’ai appris la langue bretonne. J’ai eu envie de « revenir au pays »en devenant un locuteur d’une langue qui rodait autour de moi. Depuis je nourris un appétit à rencontrer les artistes de cette culture dite minoritaire. Et j’ai envie d’en faire partie.

 

Avec goémon goéland je souhaite m’aventurer dans des aventures humaines et artistiques vers le théâtre et à la croisée d’autres pratiques. 

Jean philippe davodeau

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